Les hôteliers de Montpellier s’unissent contre Booking : les commissions prélevées sont jugées trop élevées ( 17 % en moyenne) mais aussi les « méthodes dictatoriales » de l'entreprise, selon Camille Galtier, président du Club hôtelier du grand Montpellier, à l'origine du mouvement.

Résultat : difficile de trouver une chambre sur Booking dans la région alors que l’offre ne manque pas. Les hôteliers préfèrent passer en direct avec les clients et se passer des services du gérant de la réservation d’hôtels qui représente un frein à l’investissement. Les commissions sont fixées à la tête du client (entre 10 % pour une chaîne qui a la capacité de négociation à 25 % pour un hôtel qui se retrouve seul et isolé.

Ce boycott s’étant dans les environs également comme dans le Vaucluse, la Corse… où les hôteliers ont affiché des prix de leurs chambres à + de 1 000 €.

 

Pour la mi-août, la plupart des hôtels de Montpellier sont affichés complets sur Booking.com alors qu’il reste des disponibilités sur leurs sites. Le confinement a été la goutte qui a fait déborder le vase…

 

Booking dépense des milliards en achat de mots clés sur Google (Google Ads) si bien qu’il est très difficile pour un hôtel indépendant d’être visible dans les résultats de recherche Google.

 

Booking représente en moyenne 30 % du taux d'occupation pour les chaînes d’hôtels et  jusqu'à 80 % pour les « petits indépendants »

Les professionnels informent les clients et les poussent à réserver directement auprès d'eux en proposant des prix en direct plus bas que ceux pratiqués sur Booking.